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Ville de choix, ville des possibles, ville du futur ... Le magazine britannique lifestyle MONOCLE est venu à la rencontre des entrepreneurs inspirants de Nantes qui expriment leur coup de coeur pour cette ville où ils ont choisi de s'installer.
« Nantes est la ville du futur, un rêve pour un architecte », s’enthousiasme Benoit Sanson, architecte du cabinet 31-44 qui a quitté Londres avec sa famille il y a deux ans, afin d’échapper au Brexit. Aujourd'hui ambassadeur Audacieux de sa ville d’adoption, l’associé de l’agence londonienne 31-44 qui a pris ses marques dans un collectif de bureaux dans le quartier des Olivettes sur l’Ile de Nantes se réjouit d’avoir trouvé ici « une ville ouverte d’esprit avec une certaine approche de la planification de la ville".
Depuis Nantes, il est possible de rejoindre Londres en une heure et demie par avion et Paris en deux heures par le train, « ce qui positionne la ville de Nantes en compétition pour des personnes qui viennent de grandes villes et recherchent un endroit avec des opportunités d’emploi tout en offrant un rythme de vie apaisé », souligne le magazine Monocle.
Pour Nicolas Rohr, fondateur de Faguo, le transfert du siège de son entreprise de vêtements écoresponsables ne pouvait se faire « que dans une ville en lien avec notre marque et dans laquelle nous croyions ». Comme pour Rob Spiro, fondateur d’Imagination Machine, où Nantes conjuguait à la fois qualité de vie pour ses enfants et opportunités de business avec sa douzaine d’incubateurs et la centaine de startups. « J'aime l’idée que beaucoup de gens vivent à Nantes parce qu’ils l’ont choisi. L’idée de l’impact for good est partagée par beaucoup d’entrepreneurs à Nantes et c’est ce que j’aime dans cette ville. Il y a ici un esprit de communauté entre les chefs d’entreprise ».
« Nous voulons plus que tout rester ici parce que c’est une ville dynamique pour habiter et travailler », affirment de leur côté les fondateurs de Lhyfe, startup qui produit de l’hydrogène vert qui vient de lever 58 millions d’euros. « Nous venons tous travailler à vélo. C’est une ville idéale pour attirer de nouveaux talents, ce que nous allons devoir faire l’année prochaine ».
Pour la finaliste de Top Chef, Sarah Mainguy, cheffe du restaurant Vacarme à Nantes, Nantes, c’est aussi la ville des possibles. « Nous en avions assez de Paris, où tout semblait avoir déjà été tenté ». Un ressenti partagé par Xavier Thébault, propriétaire de la Maison de l’affiche Mana Shop : « Nantes est si différent des autres villes en France. C’est une constellation de parties mouvantes avec deux cœurs battants – le centre-ville et l’ile de Nantes. C’est un endroit où on sent que l’on peut prendre un risque ».
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