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A Saint-Nazaire, la startup Blu Eat allie microbiote & maxi plaisir

A Saint-Nazaire, la startup Blu Eat allie microbiote & maxi plaisir

Docteur en biologie moléculaire et « serial entrepreneur », Jean-Michel Pommet a lancé la startup Blu Eat en 2020 à Saint-Nazaire. Son idée : proposer des jus de fruits pour améliorer notre santé digestive et mentale.


« L’importance du microbiote sur notre santé mentale commence à se faire savoir : on dit même que l’intestin est notre deuxième cerveau », explique Jean-Michel Pommet. Passionné de cuisine et de bonne chère, ce docteur en biologie moléculaire en connaît un rayon sur l’importance du rôle de l’intestin dans la santé mentale et notamment dans la gestion du stress, le sommeil, l’humeur. « L’idée n’est pas de créer un énième complément alimentaire. Ce qui m’intéresse, c’est de proposer des produits gourmands qui font du bien au corps et à l’esprit. D’où mon idée de composer une boisson qui allie plaisir et santé ». Convaincu qu’une âme saine vit mieux dans un corps sain, il lance fin 2020 la foodtech Blu Eat : « Be like you eat », qui signifie « soyez ce que vous mangez ».


De chercheur à serial entrepreneur 

Grâce à ses connaissances en recherche, Jean-Michel Pommet crée des formules incluant des actifs de plantes et d’algues (macro et microalgues) dont les effets bénéfiques sur la santé ont été prouvés au travers d’études cliniques. Les microalgues par exemple sont en effet extrêmement riches en protéines et vitamines (A, E, K, B…) et fournissent des minéraux et anti-oxydants. Elles sont aussi productrices d’oméga 3 comme la DHA, un composant essentiel pour le système nerveux.  Ces principes actifs sont ensuite inclus dans des jus de fruits de production locale. 

L’entrepreneur a trouvé en Pays de la Loire tout un réseau de producteurs de jus de fruits de qualité qui vont lui permettre de produire des « boissons fonctionnelles et gourmandes ». Pour les algues, il a aussi l’avantage de pouvoir s’approvisionner auprès de producteurs largement présents dans le grand ouest.


A Saint-Nazaire, un écosystème de pointe sur les bioressources marines

A Saint-Nazaire, il profite d’un écosystème à la pointe dans le domaine des bioressources marines. « Je ne bénéficie pas encore de mon propre laboratoire, mais je peux avoir accès ici à des infrastructures de qualité comme le laboratoire du GEPEA. Pour la réalisation de mon premier prototype, j’ai aussi fait intervenir la plateforme FoodInnov du Technocampus de Nantes/Rennes et fait appel aux ingénieurs chercheurs d’Oniris à Nantes ». 

Et comme l’accès au financement est le nerf de la guerre pour toute startup, Jean-Michel Pommet peut se réjouir d’avoir pu bénéficier de la bourse FrenchTech de la BPI. Il se rendra d’ailleurs très prochainement à Singapour au salon Foodtech Asie pour y rencontrer les investisseurs engagés dans son projet. 


L’international en ligne de mire

Car depuis Saint-Nazaire, c’est bien l’international que Jean-Michel Pommet a en ligne de mire. « Ma boisson s’adresse à une cible de jeunes consommateurs, sensibles à la qualité des produits qu’ils consomment et à la préservation de la planète. Les marchés anglais et allemand sont dix fois plus importants que le marché français », estime celui qui a longtemps travaillé en Grande-Bretagne et au développement international de plusieurs industriels du secteur. 

Il regarde l’avenir avec sérénité. Au coworking La Ruche de Saint-Nazaire, il profite d’un écosystème de startups et entreprises bien implantées et souhaite notamment réaliser la mutualisation des ressources humaines grâce à la société Vénétis. A moyen terme, il sait qu’il lui faudra recruter davantage, dans l’export et dans la logistique pour un objectif de 10 personnes d’ici 3 ans. « Mes partenaires et associés sont à l’étranger. Mais je suis très attaché à Saint-Nazaire, ma terre d’accueil, qui a montré des évolutions majeures ces dernières années ». 


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