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En 1997, Gilles Poussier fonde l’agence de communication événementielle Gens d’événement à Paris, avant de poser ses valises à Nantes en 2006. Depuis, « Gens d’éve » a bien grandi et se concentre sur des événements à impact. On vous raconte ça…
L’organisation d’événements, on peut dire que Gilles Poussier a vraiment ça dans le sang : à 12 ans déjà, il monte un spectacle de dominos dans son collège de Châteaubriant. Plus tard, toujours dans sa ville natale, il s’essaye à un show son et lumière sur la face nord du château et organise, à Nantes cette fois, le premier « spectacle du rire » dans son IUT. « L’image, le spectacle, mais aussi le côté finance qui m’ont toujours passionné », confie Gilles Poussier. « À 58 ans, cette flamme brûle encore en moi. »
En 2006, le couple décide de quitter Paris, mais hésite entre Nantes et La Rochelle. « Paris
était pressentie pour organiser les Jeux olympiques de 2012 et nous
voulions nous positionner sur des opérations prévues à La Rochelle.
Finalement, Londres a remporté la mise et nous avons choisi Nantes pour
nous rapprocher de la famille ». Ce déménagement a un impact fort sur l’agence. « En arrivant à Nantes, on a ressenti 30 % de stress en moins et on a fait 30 % de business en plus ! » Les premiers contrats arrivent, l’agence décolle, mais rencontre néanmoins sa première grave crise en 2008. « Les
salons professionnels Citroën qui généraient une grande part de notre
chiffre d’affaires ont été suspendus en 2008, puis en 2010. On était à
deux doigts de tout perdre et l’on s’imaginait déjà vendre notre maison.
Heureusement, en 2012, Patrick Ferreira nous a appelés pour reprendre
notre collaboration, et ça nous a sauvés ! » Après cette crise, l’entreprise reprend son souffle et sa trajectoire positive.
En
mars 2020, c’est un deuxième coup dur pour l’agence : en seulement
trois semaines, elle perd 66 % de ses revenus ! Le confinement paralyse
la France et, pendant que certains jardinent et cuisinent, l’équipe de
Gens d’événement se retrousse les manches. « C’est une période qui
nous a forcés à faire preuve de culot. Sans la pandémie, je pense qu’on
n’aurait peut-être pas osé tenter certains projets. Mais on a pris le
temps de valoriser notre savoir-faire, et ça a été la clé ». Gens
d’événement répond alors à deux gros appels d’offres publics : un pour
la direction des Achats de l’État et un pour la SNCF. « Nous avons
fini premiers face à ces mastodontes, notamment grâce à notre capacité à
nous positionner en tant qu’experts sur de nombreux sujets, comme la
cybersécurité et la RGPD… Depuis, nous avons presque doublé notre
chiffre d’affaires et nos effectifs chaque année ».
Gens d’événement, victime de son succès, a dû faire face aux revers de son hypercroissance en 2022. « La
croissance fulgurante que nous avons connue a été, paradoxalement, un
véritable défi : nous avons perdu certains membres de l’équipe et nous
avons rencontré quelques insatisfactions clients. Il a fallu que l’on
travaille en mode start-up et ça a fonctionné ! » En 2023, Gens d’événement opère un nouveau virage stratégique en s’alliant avec le groupe de presse Ebra. « Ce
groupe avait déjà une activité événementielle, mais ils voulaient la
développer davantage. Ensemble, nous avons décidé de nous concentrer sur
des événements à impact, notamment en matière de RSE et d’ancrage
territorial. Aujourd’hui, grâce à ce partenariat, nous sommes en mesure
de démultiplier nos événements en touchant une clientèle plus large et
en proposant des solutions bas carbone sur tout le territoire ».
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