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OCTOPLUS 3D s'oriente vers l'impression de plastiques recyclés

OCTOPLUS 3D s'oriente vers l'impression de plastiques recyclés

L’entreprise chartraine, créée en 2015 par un passionné de nouvelles technologies, élargit son terrain de jeu national en s’installant à Nantes, dans les locaux de la S Factory dans le quartier de Chantenay. Il travaille également à l'impression de plastiques recyclés.


« L’idée de départ a germé après la rencontre du fondateur, Éric François, avec un client qui s’était lancé dans l’impression 3D », raconte Thomas Lecoq, responsable de l’agence nantaise. « L’impression 3D était alors à ses prémisces et promettait de beaux développements. Aujourd’hui, l’impression 3D est utile aussi bien en maintenance pour avoir des pièces de rechange rapidement à un coût compétitif que pour la création de prototypes, le test de matières… Les industriels peuvent créer des géométries complexes, uniques, tout en corrigeant rapidement les défauts de conception. Ils gagnent en temps, en coût et en réactivité ».


Nantes Saint-Nazaire, un bassin industriel innovant

« Sur le grand Ouest, avec son bassin industriel innovant, Octoplus 3D se rapproche des entreprises portées sur l’innovation et sur l’intelligence collective. Celles qui osent se lancer dans de nouvelles façons de travailler ! ». Tous les secteurs d’activité sont concernés : l’industrie automobile, agroalimentaire, design… « Récemment, nous avons même imprimé un grand nombre d’étoiles de 7 cm à 40 cm pour la scénographie d’un hôtel parisien ».

« Notre client Stellantis s’appuie sur l’impression 3D pour son département services et pièces qui correspond au service après-vente du groupe : certaines pièces sont imprimées pour valider des concepts ou des volumes fonctionnels, réduisant les délais de production et les coûts. On observe une réduction de 150% des coûts de production des pièces avec de longs délais de livraison qui sont maintenant disponibles en seulement quelques heures. La machine de l’atelier Stellantis a été amortie en moins de 2 mois (consommables inclus) ».


Vers l’impression de plastiques recyclés

Autre point fort : avec ces imprimantes à granulés, il est possible d’imprimer des plastiques recyclés, normalement destinés au rebut, « Contrairement à l’impression par dépôt de filaments, les granulés permettent de travailler avec toutes sortes de matières plastiques ou de résines standards, des matériaux que les industriels utilisent déjà ». 

L’impression 3D est d’ores et déjà une solution vertueuse : « pour les industriels, l’impression 3D limite la consommation de consommables en validant d’abord de petites séries avant de passer à l’industrialisation. En autorisant le droit à l’erreur, on limite le gaspillage ! Et il est possible de créer des pièces sur mesure pour adapter des postes de travail, comme nous l’avons fait, par exemple, en créant une main de préhension sur un outillagePar ailleurs, nous développons en partenariat avec des industriels de nouvelles matières recyclables et bio sourcés sous forme de pellets (granulés) et filaments. Ces consommables sont bien évidements utilisables sur nos imprimantes ».

Octoplus 3D propose différents services, de la commercialisation des plus grandes marques d’imprimantes 3D en privilégiant les marques françaises (Volumic, Namma, Holimaker) et une marque originaire du pays basque espagnol (Tumaker) pour l’impression à base de pellet , et d’équipements 3d (scanners3d, logiciels3d) pour répondre aux différents besoins industriels, ainsi que  la réalisation de prototypes, petites et moyennes séries … Ce qui leur permet d’être attentif au besoin client et non d’imposer une seule technique…

Thomas Le coq est seul à Nantes pour le moment, et pourrait embaucher, dans les douze mois, un technicien impression 3D ou un modélisateur 3D…



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