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Réalité augmentée, cobotique, robotique, géolocalisation, outils connectés… Le stade de l’expérimentation de ces technologies de pointe est passé et laisse déjà la place à un usage récurrent chez les industriels de Nantes Saint-Nazaire. Grands donneurs d’ordre, pôles de compétitivité, start-ups, collectivités… le terreau y est fertile pour réussir la 4e révolution industrielle.
Chantiers de l’Atlantique, Airbus, Nantes Saint Nazaire Port, Saunier Duval, Idea… les entreprises qui ont franchi le cap de la 4e révolution industrielle sont nombreuses à Nantes Saint-Nazaire, et ce, quel que soit leur secteur d’activité. Visionnaires, ces entrepreneurs n’hésitent pas à remettre à plat leurs organisations et à implanter de nouvelles technologies, telles l’internet des objets, l’intelligence artificielle, le big data, la réalité augmentée, la réalité virtuelle, les robots autonomes, les cobots. Des technologies qui ont parfois déjà trouvé leur place dans notre quotidien et qui arrivent à un niveau de maturité suffisant pour intégrer le monde de l’industrie. D’autres industriels leur emboîtent le pas.
À leurs côtés, on voit éclore des start-ups ou des PME qui apportent leur expertise pointue, et contribuent à l’émergence de ces nouvelles technologies.
- C’est le cas de la toute jeune start-up nantaise InVirtus, incubée à l’École Centrale. Besoin de retrouver un outil égaré dans l’usine ? Ses solutions innovantes de localisation d’objets, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du site de production, séduisent déjà de grands noms comme Airbus, Naval Group ou encore Thalès.
– Ou encore de Sogeclair, une société toulousaine implantée à Nantes Saint-Nazaire, qui utilise la réalité augmentée pour faciliter le travail des opérateurs d’Airbus, dans l'objectif de percer certaines pièces de fuselage particulièrement complexes.
Pour entrer de plain-pied dans cette nouvelle ère, les industriels s’épaulent et s’entourent. Le pôle de compétitivité EMC2 rassemble à Nantes pas moins de 380 adhérents autour du projet stratégique Spirit 2025. Son objectif : innover, produire propre, digitaliser l’entreprise tout en valorisant l’humain. Tout un programme !
À Nantes, le Technocampus Composites imagine les procédés composites de demain et, du côté de Saint-Nazaire, le Technocampus Smart Factory (photo) permet de s’approprier les usages industriels de la réalité virtuelle et participe au développement de liens forts entre le digital et le manufacturing.
Pour aller encore plus
loin, les industriels ont la possibilité de bénéficier de dispositifs
d’accompagnement pour se lancer dans un projet innovant (BPI, Région,
Pôle EMC2, Union européenne, etc.), avec des soutiens financiers,
d’infrastructures ou des compétences pointues.
À ne pas négliger non
plus, des appels à projets qui permettent d’accélérer les innovations
en connectant les industriels aux nouvelles technologies. Le dispositif Accès PME opéré par le Pôle EMC2 concerne les projets réalisés au sein
de l’IRT Jules Verne. Il s’adresse aux PME non-membres de l’IRT, qui ont
une structure de R&D interne, avec un budget du projet compris
entre 50 000 € et 2 millions d’€. Celles-ci peuvent s’appuyer sur
l’expertise et le matériel de pointe de l’IRT Jules Verne.
Autre
initiative : Plug IN. Piloté par le Pôle EMC2, cet appel à projets vise à
favoriser la collaboration entre entreprises de l’industrie et du
numérique. Pour y participer, il faut disposer d’un site de production
implanté sur le territoire de Nantes Saint-Nazaire et être prêt à
s’engager dans une démarche d’open innovation. Après sélection,
entreprises du numérique et industriels forment des duos qui s’engagent
dans une démarche collaborative. La quatrième édition est en cours.