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Nouvelles infrastructures, rebond des volumes, … le Port de Nantes Saint-Nazaire sort du rouge et voit l’avenir avec optimisme.
Après quelques années difficiles, le Grand Port de Nantes Saint-Nazaire a des raisons d’être optimiste. L’an dernier, le 4e port français a vu son trafic progresser de 8,8% pour atteindre 32,5 millions de tonnes. Certes, le port bénéficie d’une conjoncture internationale favorable, mais « le port engendre aussi les résultats du travail et des investissements menés au cours des quatre dernières années, avec +27% de croissance sur deux ans », affirme le président du conseil de surveillance Francis Bertolotti.
« On est au service de champions du monde et le Grand Port Nantes Saint-Nazaire doit être à la hauteur de ces entités », souligne Olivier Trétout, le nouveau directeur. Le port a mis les bouchées doubles pour répondre aux besoins des grands
industriels qui se développent sur la métropole Nantes Saint-Nazaire. Pour répondre à la construction des plus grands paquebots du monde, les Chantiers de l’Atlantique ont augmenté leurs besoins en bobines de plus de 20%, les exportations de moteurs MAN ont doublé, General Electric expédie désormais à l’international ses nacelles d’éoliennes offshore. Et dans l'aéronautique, Airbus, présent à Nantes et Saint-Nazaire, transporte des moteurs d’avions militaires vers son usine de Mobile aux Etats-Unis.
De gros d’investissements ont été réalisés pour accompagner le développement des filières d’excellence de la métropole. L’aménagement du terminal de Montoir pour un montant de 40 millions d’euros va permettre l’expédition de colis industriels lourds (satellites, tramways, moteurs d’avions, éoliennes …). Son extension permet l’accueil de gros navires jusqu’à 350 mètres de long. L’aménagement du boulevard des Apprentis à Saint-Nazaire permet le transport de colis XXL et l’aménagement du hub logistique va accompagner le développement de l’éolien offshore.
« Quand on regarde la carte de France, le port de Nantes Saint-Nazaire est clairement le premier port du Grand-ouest et doit l’être de plus en plus », souligne Olivier Trétout. L’avenir du port est entre ses mains. « Le réseau des lignes maritimes peut être densifié. Et l’Afrique de l’Ouest est une cible prioritaire ».