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Rédaction d’une « raison d’être », actions en faveur de l’impact, … A la tête du Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) de Nantes pendant 2 ans, Claude Chiron et Cécile Prenat n’ont pas ménagé leurs efforts pour mettre les jeunes dirigeants nantais sur les rails de la bifurcation.
C’est un mouvement de chefs d’entreprise ou de salariés dirigeants, créé en 1938 à la suite des événements de 1936 – à partir de l’idée qu’on ne peut plus manager ni créer de la richesse comme avant. Aujourd’hui, le CJD compte 6 000 membres en France et à l’international, avec pour baseline « l’économie au service du vivant ». C’est un mouvement apolitique et où il est interdit de faire du business entre nous. C’est vraiment une école de dirigeants, c’est même la seule en France aujourd’hui.
Les 5 piliers du CJD sont :
Pour adhérer au CJD Nantes, il y a 5 conditions à remplir :
En effet, la RSE est dans les statuts de notre association. Il faut y ajouter le développement personnel du dirigeant pour que ce dernier soit mieux armé (et sa société aussi) pour affronter les événements actuels. Nous sommes partis d’un constat : le covid, les problèmes de main-d’œuvre, l’Ukraine et les problèmes d’approvisionnement énergétique et maintenant l’instabilité politique … nécessitent d’être prêt pour affronter toutes ces difficultés.
Il faut muter nos modèles économiques, nos manières de diriger et pour ce faire, il faut que le dirigeant se forme, il faut repenser le partage des richesses, le partage de l’environnement.
Nous nous étions fixé deux grands objectifs : faire écrire à nos membres la raison d’être dans leur entreprise, ce que la moitié d’entre eux a fait en l’espace d’un an, ce qui constitue un grand pas en avant. D’autant que c’est la 1ère étape pour devenir entreprise à mission à terme.
Le 2e objectif était que chacun réalise au moins une action à impact, au choix à partir d’un catalogue (dans le social, l’environnemental ou dans le développement du dirigeant). Par exemple, héberger une personne en difficulté, embaucher une personne handicapée, etc. et 75% de la section a joué le jeu.
Nous mettons beaucoup l’accent sur la solidarité. Un exemple parmi tant d’autres, un chef d’entreprise qui a eu un gros pépin et 4 dirigeants du réseau qui ont pris en main l’entreprise chacun un jour par semaine.
Dans nos rendez-vous, nous imposons une rencontre mensuelle tous ensemble, où nous faisons intervenir des intervenants de grande qualité. En parallèle, nous nous retrouvons tous les mois en commission sur un thème que l’on choisit pour l’année sur l’IA, le bien-être du dirigeant, le lean-management, etc. A Nantes il existe des commissions pour nos collaborateurs. Enfin, les membres s’engagent à suivre une formation par an, des formations qui sont d’excellente qualité.
Pour entrer au CJD, le process consiste à faire une demande de dossier à partir du mois de janvier, de participer à un petit-déjeuner de présentation, suivi d’un entretien de candidature une fois par an au mois de mai.
Nous sommes dans une période qui n’est pas simple pour les dirigeants. Et nous sommes convaincus qu’il faut continuer malgré tout à suivre ses rêves. Si on reste dans la morosité, ça ne va servir à rien.
Il faut continuer à rêver, le jour où l’on n’a plus de rêve, nous n’avançons plus. Il ne faut pas avoir peur, il faut rêver, rêver grand, osez, osez grand, et au pire, ça marche !
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