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La startup deeptech en géosciences, GeoLinks, est engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique grâce à des solutions exclusives pour le stockage géologique de CO2 ou d’hydrogène. Le siège est en région parisienne, mais l’équipe R&D prend ses quartiers à Nantes.
GeoLinks développe des solutions de surveillance géophysique du sous-sol à partir d’un brevet du CNRS dont elle a l’exclusivité d’exploitation. « Nos solutions vont accompagner le déploiement à grande échelle des technologies de stockage géologique de CO2 ou d’hydrogène, indispensables pour répondre à l’urgence climatique », précise Thomas Kremer, chercheur et responsable du bureau nantais de GeoLinks, installé route de Vannes chez Live & coworking.
Des solutions qui s’adressent aux acteurs du stockage géologique de CO2, industriels et grands stockeurs de gaz. « En région, nous espérons avoir un impact positif en utilisant nos services innovants pour la valorisation des ressources de notre sous-sol, en géothermie, en gaz économiques (comme l’hélium ou l’hydrogène naturel), en capacité de stockage géologique pour enfouir le CO2 produit par nos bassins industriels ».
À l’international, GeoLinks mène déjà des opérations en Afrique du Sud, au Botswana et au Brésil, et des projets R&D collaboratifs sont en construction dans différents pays d’Europe.
GeoLinks se réjouit de la richesse de l’écosystème local (universités, industriels, associations) avec lequel la start-up peut créer des liens. « Sur la région nantaise, nous avons déjà des acteurs de choix pour mettre en place des projets collaboratifs, comme Sercel, le leader mondial en équipements géophysiques, ou encore comme l’Université Gustave Eiffel pour ne citer que ces acteurs prestigieux. Je peux également parler de la startup spécialisée en robotique sous-marine Kopadia, basée au Pôle Maritime et Nautisme du Bas-Chantenay, de laquelle nous sommes très proches ».
L’ouverture sur la façade atlantique est un atout supplémentaire du fait de la présence d’opérateurs auxquels nous pourrons proposer des solutions de surveillance géotechniques des champs éoliens offshore.
« Dans le cadre de la valorisation du brevet du CNRS, nous sommes encore dans une phase de développement et nous continuons à étoffer notre équipe de R&D avec des docteurs en géosciences formés dans les meilleurs laboratoires français ». L’équipe parisienne compte trois personnes, celle de Nantes trois également, avec l’arrivée d’un chercheur supplémentaire en avril.
L'année 2023 s’annonce riche d’actualités avec une première levée de fonds en cours de préparation et la mise en place d’un certain nombre de démarches avec Agoranov et B-Corp B-Lab-France pour devenir une entreprise à mission.
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