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AIherd améliore le bien-être animal grâce à l'intelligence artificielle

AIherd améliore le bien-être animal grâce à l'intelligence artificielle

Automatiser l’observation des bovins grâce à des algorithmes d'intelligence artificielle, c’est ce que permettent les technologies développées par la startup nantaise AIherd, accompagnée par Atlanpole. Avec, pour objectif, l’optimisation du bien-être animal et la productivité.

Contraction de AI et HERD pour intelligence artificielle appliquée aux troupeaux, AIherd a développé une solution permettant l’analyse visuelle en temps réel des élevage laitiers bovins industriels. Via des caméras installées dans les étables, l’application permet de détecter les anomalies de comportement et de prévenir les maladies.

L'intelligence artificielle pour conjuguer productivité et bien-être animal

« Un éleveur perd en moyenne un mois de production laitière tous les ans, parce que la fenêtre de tir pour intervenir en cas de problème est très courte » explique Quentin Garnier, dirigeant et co-fondateur. « Notre solution va l’avertir du bon moment et lui permettre de réagir rapidement ». Au-delà de la performance des exploitations agricoles, la technologie développée par AIherd vise à contribuer au bien-être animal. « Nos outils permettent de détecter les pathologies telles que la boiterie, fréquente chez les bovins, et qui sont les principales causes de souffrance des animaux ». 

La présence à Nantes d’acteurs de la recherche et de l’innovation

Pour ce vétérinaire de formation, « les vaches sont les animaux les plus connectés de la planète ». Incubé à Paris Saclay, AIherd revendique une avance technologique grâce à une solution basée sur des algorithmes d'intelligence artificielle, développée en partenariat avec le CEA. La startup a choisi Nantes pour la proximité de grandes régions d’élevages (Pays de la Loire, Bretagne, Normandie) et pour la présence d’acteurs de la recherche et de l’innovation. AIherd est notamment accompagnée par Atlanpole et développe des partenariats avec l’école nationale vétérinaire ONIRIS. La société emploie déjà 5 salariés et vise un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros à horizon 2022.